Dix façons de modifier les pratiques policières de première ligne pour être éclairé sur l’ETCAF :
- Ralentissez.
- Lorsque vous donnez des instructions ou des ordres, faites‑le étape par étape.
- Utilisez un langage clair et concis.
- Évitez le langage abstrait et les métaphores. Les personnes atteintes de l’ETCAF réfléchissent de façon concrète. Expliquez les choses aussi clairement que possible.
- Vérifiez la compréhension de la personne en lui demandant d’expliquer dans ses propres mots ce qu’elle comprend de ce qui se passe.
- Si la personne semble distraite, modifiez le cadre.
- Les personnes atteintes de l’ETCAF sont souvent des penseurs et des apprenants visuels. Si vous avez de la difficulté à communiquer avec des mots, essayez d’utiliser des images.
- Traduisez des idées ou des documents complexes en termes compréhensibles. Par exemple, expliquez une condition de mise en liberté sous caution dans un langage clair, au lieu de vous fier à des modèles de documents pouvant prêter à confusion.
- Les personnes atteintes de l’ETCAF peuvent ne pas comprendre les droits que leur confère la Charte ou d’autres droits lorsqu’elles en sont informées dans un langage qui leur est complexe. Expliquez ces droits dans un langage clair tout en faisant respecter ces mêmes droits et libertés.
- La discrétion est une ressource clé dans la boîte à outils d’un agent. Utilisez‑la de manière stratégique. Les personnes atteintes de l’ETCAF font souvent face à de multiples difficultés traitées de façon plus efficace hors du système judiciaire, par exemple par l’intervention des services sociaux ou des services de santé.
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